James Joyce au Local de l’ACF
16 rue Defacq, 1000 Bruxelles:
Le troisième mercredi du mois :
c’est-à-dire les mercredis 17 nov, 19 jan, 16 fev, 16 mars, 20 avril, 18 mai
de 20h30 à 22 h (comme déjà indiqué dans le programme).
Argument
Lacan se classait parmi les réalistes, et non parmi les nominalistes. Le réalisme, c’est la construction d’une structure telle qu’elle s’élabore à partir de l’expérience clinique orientée par l’éthique de la psychanalyse. Ici, l’épistémique est subordonné à l’éthique.
Peu après avoir construit les quatre discours, Lacan entame une longue réflexion sur l’Un. Du Parménide à Frege et à la théorie contemporaine des ensembles. Il ne s’agit plus seulement du S1, non encore enchaîné à S2, mais du « Il existe un Un »… qui s’excepte de la fonction phallique, à partir duquel se construit l’ensemble de tous les sujets soumis à la castration. Lacan logifie ainsi le mythe freudien du Père de la horde primitive. Sur fond de cette formalisation (proprement analytique, et non aristotélicienne), il articule les jouissances, masculine, féminine (…), qui répondent au trou du sexe et du non-rapport sexuel. Dès … ou pire, et en parallèle aux formules de la sexuation de jouissance, Lacan introduit dans son Séminaire le « nœud borroméen ». Lacan pose : « Le nœud borroméen n’est pas une métaphore : c’est la structure. » Avec les nœuds, Lacan nous fait voir comment Joyce construit un sinthome qui le soutient. Et où une psychanalyse devient pragmatique : le bien-dire se noue au savoir y faire avec le réel.
Notre question : Qu’est-ce qu’un nœud borroméen ? En quoi apporte-t-il une tout autre lecture de la clinique ? Comment répond-il à la question du trou du sexe et du non-rapport sexuel ?